Ses rapports humains

– Il lui arrivait de plaisanter mais il disait toujours la vérité.

– Il faisait des allusions mais il ne disait que la vérité.

– Il donnait des conseils et concertait ses Compagnons.

– Il rendait visite aux malades, assistait aux funérailles, répondait aux invitations, et il comblait les besoins des veuves, des pauvres, et des faibles.

– Lorsqu’il entendait des flatteries poétiques il remerciait son auteur. Les éloges qui lui furent destinées ne sont qu’une partie de ses mérites. Quant aux gens en général, les éloges qui leur sont faites ne sont que des mensonges.

– Il cousait ses sandales et raccommodait son vêtement de sa main. Il portait son seau pour puiser de l’eau, trayait sa brebis, nettoyait son vêtement, aidait sa famille et s’occupait de sa propre personne. Il porta les briques avec ses Compagnons lors de la construction de la mosquée.

– Parfois il accrochait une pierre sur son ventre à cause de la faim, et parfois il mangeait à satiété.

– Il invitait les gens et était invité.

– Il se fit pratiquer la hijama (saignée) sur le haut du crâne et sur le haut du pied, sur les côtés de la nuque et en haut de la colonne vertébrale.

– Il se soignait, cautérisa mais ne se fit jamais cautérisé. Il pratiqua la roqya mais ne la réclama jamais. Il mettait le malade à l’abri de ce qui pourrait lui nuire.

– C’est l’homme qui avait le meilleur relationnel. Lorsqu’il empruntait de l’argent (ou autre) il rendait son du en mieux.