Exégèse de la sourate « le temps » qui est mecquoise

Au nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux.

{1. Par le Temps ! 2. L’homme est certes, en perdition, 3. sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres, s’enjoignent mutuellement la vérité et s’enjoignent mutuellement l’endurance}

Le Très Haut jure ici par le temps, qui englobe la nuit et le jour, moment où surviennent les actes des hommes, que l’humanité court à sa perte. Certes, la perte est faite de divers degrés : cette perte peut être absolue comme celui qui perd ce bas-monde et l’autre ainsi que leur félicité et qui mérite le châtiment.

Cette perte peut être aussi relative et concerner certains aspects en dehors d’autres. C’est pour cela que le Très Haut a généralisé cette perte à toute l’humanité, à l’exception de ceux qui possèdent ces quatre caractéristiques :

• La foi en ce qu’Allah a ordonné de croire ; cependant, cette foi n’est rien sans la science, car elle en fait partie intégrante.
• Les bonnes œuvres qui englobent tout acte de bien qu’il soit apparent ou caché, que ce soit envers Allah ou envers Ses serviteurs, que cet acte soit obligatoire ou surérogatoire.
• La recommandation mutuelle de la droiture qui est la foi et les bonnes œuvres, c’est-à-dire que les croyants doivent se recommander mutuellement cela et s’inciter en ce sens.
• La recommandation mutuelle à l’endurance à l’obéissance à Allah, à délaisser Sa désobéissance et face à Ses décrets difficiles à supporter.

L’homme se perfectionne avec les deux premières caractéristiques et perfectionne autrui avec les deux dernières.

Celui qui arrive à réunir ces quatre caractéristiques obtiendra le salut et la grande réussite.